A tous mes ami(e)s fidèles, qui passent sur ce blog, Merci et que ce Noël soit un des plus beaux, rempli de chaleur humaine et d'amour!

Mon Pedro est arrivé à Frizet dans les années 1800/1814, (il est né en 1787), puisqu'il a eut une fille Marie-Louise le 31/07/1815, qui est décédée le 16/08/1815 ; je n'ai pas trouvé l'acte de mariage avec sa première épouse Anne-joseph DETROY, dont il est veuf lors de son second mariage.

Il s'est donc ensuite remarié, le 15/01/1816 à Frizet, dans l'église, ci-dessous, en photo,  avec Anne Joseph LANSCOTTE , née le 02/01/1792 à Vedrin.

L'église SAINT MARTIN, pour laquelle il existe une association de sauvegarde, à voir ICI.

Frizet

Se meurt la vieille église au hameau de Frizet.
Saint Martin n’a rien pu contre l’oubli tenace,
Contre les vents coulis, les orages fugaces,
L’impiété des hommes et du temps les méfaits.

Se meurt la vieille église et le hameau aussi.
Les grands étangs vidés ne montrent plus que l’herbe.
Disparut du Calvaire un crucifix superbe.
La source a égrené ses derniers clapotis.

Le vieux chemin de fer n’est plus qu’un souvenir :
Le sourd halètement que j’entendais venir
De ma chambre d’enfant a fait place au silence.

Quand les grosses « vapeur » montaient de Saint-Servais,
Régnaient dans le hameau d’intenses activités
Dont je suis seul sans doute à regretter l’absence….

 [Jean Pierre Hamblenne]

Charleville-Mézières a réuni en plusieurs décennies des communes adjacentes pour devenir la commune qu'elle est actuellement. À l'origine, Charleville (XVII^e s.) et Mézières (X^e s.) sont les villes mères de l'agglomération.

Mon Pedro après son séjour en Belgique est arrivé en France à Charleville-Mézières où sont nés au moins deux de ses enfants :

A leur façon, nos ancêtres nous parlent...

J'avais environ 27 ans, lorsque j'ai vécu un évènement, qui a l'époque ne m'a pas étonnée tant que ça, mais qui avec le recul a pris de l'importance.

Je suis de nature plutôt passionnée, ce qui explique qu'à ce moment là, je ne m'étais pas posé de question...

J'ai découvert, suite à mon inscription dans un atelier d'activités manuelles, la peinture sur soie.

J'avais choisi un dessin représentant une tête de lion...

La soie se tend obligatoirement sur un cadre. Le métier se pose à plat sur un plan de travail.
Tendez la soie en la maintenant avec des punaises.
La peinture fusant rapidement sur la soie, il est nécessaire de pratiquer un barrage limitant son expansion dans les fibres du tissu. Le produit le plus fréquemment employé pour réaliser le serti des couleurs est la gutta.
La méthode la plus simple est le passage de la gutta à la burette dans laquelle est placée une plume normographe afin de régulariser le débit de sortie. Tenez la burette comme un crayon mais pas trop inclinée. L’application de la gutta est une opération minutieuse.
Les colorants s ‘étendent sur la soie au pinceau (prévoir un fin et un gros). A l'époque, j'avais choisi les couleurs : rouge, jaune et vert...
On fixe les coloris en plaçant le soie (protégé dans un papier absorbant) , un certain temps à la vapeur dans un four spécial...

J'ai donc créé un foulard "tête de lion", aux couleurs rouge, jaune, vert, en plusieurs jours, voire semaines, car les cours étaient hebdomadaires. En quittant la pièce, je languissais déjà la prochaine séance ; j'avais du mal à dormir du fait de la "fièvre créatrice" qui s'était emparée de moi, et j'ai même pleuré à la fin. Quelque chose s'était emparé de moi.

Au fil du temps j'ai fini par oublier...

Et c'est là qu'un détail de mon arbre généalogique, à priori insignifiant, a pris son importance :

Mon AAAAGP (arrière 4 fois grand-père) Sosa 64, Pierre ou Pedro, était ouvrier en soie... Un soyeux comme on disait à l'époque...

Un autre souvenir m'est revenu en mémoire : lorsque j'étais enfant, mon père m'avait appris à élever des vers à soie : nous allions tous les week-end, chercher des feuilles de murier platanes pour les nourrir : j'adorai ça...

Source de l'image : mamietitine.centerblog.net sur centerblog.